Quand vous faites défiler encore un énième clip viral « c’est un dupe tellement réussi », il est facile de se sentir déchiré. D’un côté : des rêves de créateur, des coupes parfaites, de beaux tissus. De l’autre : votre budget, vos objectifs communs, et la réalité que les tendances évoluent plus vite que la plupart des fiches de paie.
Dans la mode comme dans la beauté, les dupes sont passés de secret honteux à choix par défaut. Les articles sur cette « copyconomy » notent que de nombreux jeunes acheteurs choisiraient un dupe à forte valeur ajoutée même s’ils pouvaient se permettre l’original, en se concentrant sur la coupe et la fonction plutôt que sur l’étiquette seule (Financial Times). Les réseaux sociaux ont accéléré ce basculement : le contenu #dupe cumule des milliards de vues, et les plateformes ainsi que les marques spécialisées dans les dupes ont industrialisé la recherche de sosies légaux à prix plus bas (Vogue).
Dans le même temps, les consommateurs resserrent leurs budgets. Les articles sur les habitudes d’achat de la génération Z montrent qu’elle réduit ses dépenses plus que d’autres groupes tout en attachant toujours autant d’importance au style — et qu’elle fait des recherches approfondies, souhaitant souvent examiner les pièces en personne avant d’acheter (The Guardian). Les dupes s’inscrivent naturellement dans cet état d’esprit : pratiques, axés sur la valeur et basés sur la recherche.
Chez nous, la question n’est pas « créateur ou dupe ? ». C’est : comment construire un budget shopping centré sur les dupes qui protège nos objectifs, reste équitable entre nous et nous permet quand même de profiter des vêtements et de la beauté sans culpabiliser ? Ce guide est notre playbook : des règles concrètes, des questions de discussion et une structure que vous pouvez adapter à votre propre style, que vous fassiez vos achats en solo ou en couple.
Ce que « dupe‑first » signifie vraiment (et ce que ce n’est pas)
Le point de départ, c’est de comprendre ce qu’est réellement un dupe. Dans la culture de consommation, le terme désigne généralement des produits qui imitent l’esthétique ou la fonction d’articles plus chers à un prix plus abordable, sans prétendre être la marque d’origine (Wikipedia). Les articles consacrés aux dirigeants de la mode et de la beauté soulignent que les dupes modernes se concentrent sur des résultats et une ambiance similaires, pas sur la copie de logos ni sur le fait de se faire passer pour des contrefaçons (Vogue).
Dans ce playbook :
- Dupes = sosies légaux, honnêtes sur la marque. Pensez silhouette, couleur ou finition similaires, vendus sous leur propre nom de marque.
- Pas des dupes = contrefaçons. Tout ce qui imite logos, emballages ou branding pour faire croire qu’il est la pièce de créateur sort du cadre de ce guide — et de ce que les experts décrivent comme une culture du dupe acceptable (Vogue).
Les articles de la presse spécialisée montrent que des marques comme Quince, MCoBeauty et Dossier se positionnent explicitement comme des analogues plus abordables de la mode et de la beauté de prestige, tandis que les grands détaillants et plateformes proposent d’immenses gammes de sosies (Washington Post; Vogue). Résultat : il est socialement normal — et souvent malin — d’opter d’abord pour un dupe.
Un budget centré sur les dupes signifie donc que vous :
- privilégiez par défaut les dupes à forte valeur et les marques de distributeur ;
- réservez les vrais articles de créateur à de rares pièces qui franchissent un seuil d’utilité élevé ;
- jugez vos achats au coût par port et à la façon dont ils soutiennent votre vraie vie, pas seulement à l’étiquette.
Le reste de ce guide explique comment transformer cette philosophie en règles concrètes que vous et votre partenaire pouvez réellement appliquer.
Étape 1 : intégrer votre budget style dans un plan plus large
Les sources à l’origine de ce guide sont d’accord : les dépenses de style fonctionnent mieux lorsqu’elles s’inscrivent dans un cadre plus large, et non lorsqu’elles se résument à « ce qui reste ». Plusieurs guides budgétaires appliquent ici la règle 50/30/20 — environ 50 % du revenu pour les besoins, 30 % pour les envies et 20 % pour l’épargne et les dettes — et placent les vêtements clairement dans la catégorie des « envies » (Fashion Week Online; Anushuabag).
D’autres conseils mode + finances suggèrent :
- de donner à la mode, à la beauté et aux expériences leurs propres lignes budgétaires au lieu de les traiter comme des extras accidentels, afin que vous puissiez en profiter sans culpabilité (Anushuabag) ;
- de fixer les dépenses de garde‑robe comme un pourcentage du revenu — par exemple en utilisant une petite part du revenu net comme référence (fashionabc) ;
- de suivre vos dépenses annuelles réelles en vêtements et accessoires et de les comparer aux moyennes issues des statistiques du travail, en visant à rester en dessous de ce niveau grâce aux dupes et aux achats de seconde main (WalletHub).
Un budget centré sur les dupes utilise la même ossature, avec une nuance : vous attribuez intentionnellement une partie de votre catégorie « envies » au style et à la beauté, puis vous concevez des règles pour que cette part aille plus loin grâce aux dupes.
Règles à copier‑coller : votre plafond style
Vous pouvez adapter ces règles à vos propres chiffres :
Règle à copier‑coller – Plafond de budget style
Notre budget mensuel style + beauté est de [X] % de notre revenu net combiné, et se situe dans la partie « envies » de notre plan 50/30/20.
Règle à copier‑coller – Lignes budgétaires
À l’intérieur de ce budget style + beauté, nous allouons [A] % aux vêtements et chaussures, [B] % à la beauté et au grooming, [C] % aux expériences (concerts, sorties, etc.). Tout montant non dépensé peut être reporté pour de futurs « craquages ».
Ces règles reprennent le conseil de donner à la mode, à la beauté et aux loisirs leurs propres lignes budgétaires et de laisser les dépenses « fun » non utilisées se reporter lorsque vous économisez pour quelque chose de plus important (Anushuabag).
Questions de discussion
Utilisez un seul moment de discussion pour vous mettre d’accord sur vos plafonds :
- « Quel pourcentage de notre revenu semble réaliste pour le style et la beauté sans rogner sur l’épargne ? »
- « En regardant l’année passée, voulons‑nous dépenser moins, autant ou plus pour les vêtements que ce que nous avons réellement dépensé ? »
- « Y a‑t‑il des changements de vie à venir (travail, déménagement, grands événements) qui signifient que nous devrions fixer pour l’instant un budget style plus élevé ou plus bas ? »
Une fois ce cadre posé, vous n’avez pas besoin d’y revenir selon un calendrier fixe — seulement lorsque quelque chose change de façon significative.
Étape 2 : distinguer style partagé et plaisirs personnels
De nombreux guides recommandent de distinguer différents types de dépenses discrétionnaires : la mode, la beauté et les expériences ont chacune leur propre rubrique pour que vous puissiez en profiter de manière intentionnelle (Anushuabag). Ce même principe fonctionne très bien pour les couples et les foyers :
- Essentiels partagés : des choses qui profitent aux deux — tenues pour les mariages auxquels vous assistez ensemble, manteau chaud pour la personne qui promène le chien de la famille tous les jours, beauté ou grooming qui impactent des événements communs.
- Plaisirs personnels : la paire de baskets en plus, la palette en édition limitée, le troisième blazer que seule l’une ou l’un de vous apprécie.
Un budget centré sur les dupes reste équitable lorsque les essentiels partagés sont gérés ensemble, mais que les choix de style personnels ont leurs enveloppes séparées.
Règles à copier‑coller : partagé vs personnel
Règle à copier‑coller – Style partagé vs personnel
Nous considérons les vêtements/la beauté comme :
- Essentiels partagés lorsqu’ils sont nécessaires à notre vie commune (manteaux adaptés à la météo, tenues pour des événements partagés, basiques pour le travail).
- Plaisirs personnels lorsqu’ils relèvent surtout du goût individuel ou d’une tendance.
Les essentiels partagés sont financés par notre budget commun du foyer. Les plaisirs personnels viennent du budget style + loisirs propre à chaque personne.
Règle à copier‑coller – Options d’équité
Pour les budgets de style personnels, nous choisissons un modèle d’équité :
- Option A : même pourcentage du revenu net de chaque personne.
- Option B : même montant fixe pour chaque personne.
- Option C : une répartition personnalisée que nous jugeons tous les deux équitable.
Utiliser un pourcentage du revenu pour les dépenses de mode s’aligne directement avec les conseils qui recommandent de lier le budget garde‑robe au revenu plutôt qu’à des montants arbitraires (fashionabc).
Questions de discussion
- « Quels frais de mode ou de beauté ressemblent, pour nous, à des essentiels partagés ? »
- « Des montants égaux ou des pourcentages de revenu égaux nous sembleraient‑ils plus justes pour les dépenses de style personnelles ? »
- « Y a‑t‑il des catégories où l’un de nous a besoin de plus de flexibilité (par exemple, un code vestimentaire professionnel plus strict) ? »
L’objectif n’est pas de vous surveiller mutuellement, mais de fixer des limites une bonne fois pour toutes afin que les décisions quotidiennes soient plus légères.
Étape 3 : créer une wishlist centrée sur les dupes plutôt que des paniers impulsifs
Un budget centré sur les dupes solide se construit avant de cliquer sur « ajouter au panier ».
Plusieurs guides suggèrent de commencer par une liste de souhaits de créateur, puis de rechercher intentionnellement des dupes de qualité qui reprennent les éléments clés que vous aimez (Guideicon). Cela signifie repérer :
- la forme (blazer oversize, mini‑sac structuré, mocassin massif) ;
- les détails clés (bouclerie, surpiqûres, hauteur de talon, largeur de l’anse) ;
- les matières (mélange de laine, coton, cuir, maille spécifique).
À partir de là, vous :
- recherchez la composition et la construction du tissu de la pièce originale — en particulier pour les leggings, blazers et autres articles sensibles à la coupe ;
- cherchez chez des détaillants milieu de gamme ou sur des marketplaces un même mélange de matières ou un mélange proche, en utilisant cela comme filtre pour trouver de meilleurs dupes (The Kate Chronicles) ;
- utilisez les avis, les photos clients et les recommandations de la communauté (forums, Reddit, Instagram, Pinterest) pour vérifier la qualité au lieu de sauter sur chaque « bon plan » viral (The Kate Chronicles; Guideicon).
Les articles sur les alternatives abordables aux pièces de créateurs mettent en avant certaines catégories où les dupes excellent : mocassins, bottes, baskets, bijoux et sandales existent souvent en versions milieu de gamme de haute qualité chez des marques comme Steve Madden, Goodnight Macaroon, Shein, Topshop, ASOS ou Dune (Optic Weather). Les reportages notent aussi une forte croissance des dupes de parfums, cosmétiques et soins de la peau, les marques de distributeur et labels centrés sur les dupes proposant des analogues moins chers aux produits de prestige (Washington Post).
Règle à copier‑coller : la wishlist avant le portefeuille
Règle à copier‑coller – Wishlist centrée sur les dupes
Chaque mois, nous gardons une wishlist partagée divisée en :
- « Tendances » (pièces que nous voulons tester) ;
- « Basiques de travail » (articles que nous porterons chaque semaine).
Avant d’acheter quoi que ce soit, nous :
- l’ajoutons à la wishlist ;
- identifions les détails de design clés qui comptent pour nous ;
- consacrons au moins une session à chercher spécifiquement des dupes de qualité qui correspondent à ces détails.
Cela reflète les conseils qui recommandent d’utiliser des wishlists saisonnières et des achats planifiés plutôt que des achats impulsifs, afin de garder les dépenses de mode dans votre budget discrétionnaire (Fashion Week Online; fashionabc).
Questions de discussion
- « Qu’y a‑t‑il sur votre liste de souhaits de créateurs en ce moment — et qu’est‑ce que vous aimez vraiment dans chaque pièce ? »
- « Sur quelles catégories sommes‑nous d’accord pour qu’elles soient centrées sur les dupes par défaut pour nous ? »
- « Dans quels domaines sommes‑nous à l’aise avec des dupes moins chers (par exemple les bijoux tendance), et où souhaitons‑nous une meilleure qualité de fabrication (comme pour les bottes d’hiver) ? »
Si vous préférez une garde‑robe capsule, c’est aussi le moment où vous esquissez votre capsule en utilisant des dupes et quelques pièces plus haut de gamme comme points d’ancrage : un ensemble plus réduit de pièces, choisies plus soigneusement.
Étape 4 : faire des dupes votre réflexe par catégorie
Une fois que vous avez une wishlist, décidez dans quelles catégories votre réflexe doit être « dupe‑first » et où vous préférez peut‑être des « dupes d’investissement » ou, occasionnellement, des pièces de créateur.
Les bilans de l’industrie et les exemples suggèrent un schéma (Optic Weather; Real Simple; GOBankingRates) :
- Pièces très tendance → dupes classiques.
Escarpins spectaculaires, sacs originaux, couleurs saisonnières, tops viraux. Un dupe bien noté de marques milieu de gamme ou de grands détaillants suffit généralement. - Basiques du quotidien → « dupes d’investissement ».
Un article de Real Simple met en avant un sac épaulière en cuir italien tressé de Quince en exemple : un dupe de haute qualité d’un style de créateur bien plus cher, souvent pris pour l’original et suffisamment pratique pour un usage quotidien (Real Simple). Cette catégorie inclut les sacs neutres, les bottes classiques et les bijoux simples. - Beauté et parfum → d’abord marques de distributeur et labels de dupes.
Les reportages montrent une forte croissance des dupes de parfums et de cosmétiques, avec des marques comme e.l.f. Beauty, Few Moda et Dossier qui se positionnent comme des analogues moins chers (Washington Post). Utilisez‑les pour les tendances et les tests ; gardez les formules plus onéreuses pour les produits que vous avez testés et que vous préférez vraiment.
Règle à copier‑coller : choix par défaut selon la catégorie
Règle à copier‑coller – Dupe‑first par catégorie
Nos choix par défaut :
- Chaussures, bijoux, sacs décontractés, pièces tendance : dupes en priorité, issus de marques milieu de gamme réputées ou de marques de distributeur.
- Maroquinerie du quotidien, manteaux classiques, bottes neutres : « dupes d’investissement » (meilleure qualité, mais toujours en‑dessous du prix créateur).
- Beauté et parfum : d’abord marques de distributeur et labels spécialisés dans les dupes ; formules originales uniquement pour les produits que nous avons testés et que nous préférons vraiment.
Nous évitons tout ce qui ressemble à une contrefaçon (copie de logo ou branding trompeur).
Cela s’aligne avec les conseils qui recommandent de privilégier les dupes légaux offrant une fonction et une esthétique similaires, tout en évitant les produits contrefaits (Vogue).
Étape 5 : utiliser le coût par port pour décider quand le créateur en vaut la peine
Plusieurs sources recommandent de repenser les décisions mode en termes de coût par port plutôt que de prix affiché. Un exemple compare un manteau cher porté de nombreuses fois à un top bon marché porté seulement quelques fois pour montrer que l’article le plus cher peut représenter une meilleure valeur sur sa durée de vie (ShoppingDerby).
L’idée est simple : estimez la fréquence à laquelle vous porterez un article, puis réfléchissez au prix divisé par le nombre de ports prévu. Plus vous le portez, plus le coût par port diminue.
Les synthèses d’experts issues des sources que nous utilisons ici suggèrent un schéma utile (Vogue; Optic Weather; The Kate Chronicles; ShoppingDerby) :
- utiliser des dupes et marques de distributeur pour les pièces très influencées par les tendances ;
- choisir des pièces milieu de gamme ou des « dupes d’investissement » pour les basiques que vous porterez des dizaines de fois ;
- réserver les vraies pièces de créateur à de rares cas où :
- vous avez déjà testé des pièces similaires ;
- vous prévoyez de les porter très fréquemment ;
- votre budget style (reports compris) peut les absorber sans sacrifier d’autres objectifs.
Règles à copier‑coller : quand le créateur est autorisé
Règle à copier‑coller – Vérification du coût par port
Pour tout article dépassant [votre seuil de prix élevé], nous :
- estimons combien de fois nous le porterons au cours des [X] prochaines années ;
- calculons un coût par port approximatif ;
- n’achetons que s’il se compare favorablement à un dupe de qualité et s’il entre dans notre budget style + beauté actuel.
Règle à copier‑coller – Le créateur comme exception
Les pièces de créateur ou originales haut de gamme sont des exceptions, pas notre réflexe :
- nous ne les envisageons que pour des articles que nous pensons porter très souvent ;
- nous ne les achetons que lorsque notre budget style reporté peut couvrir l’intégralité du coût sans toucher à l’épargne.
Cela reflète le conseil de traiter chaque envie coûteuse comme une mini‑analyse coûts‑bénéfices et de rediriger les économies réalisées grâce aux dupes vers d’autres objectifs financiers ou de futurs craquages à fort impact (GOBankingRates).
Étape 6 : suivre vos dépenses ensemble sans devenir la police du style
Les conseils budgétaires pour la mode mettent en avant deux habitudes : suivre chaque achat de vêtements et d’accessoires et freiner les achats impulsifs grâce aux wishlists et à une courte période de réflexion (fashionabc). Une autre source recommande une pause de 24 à 48 heures avant d’acheter quoi que ce soit qui ne figure pas déjà sur votre wishlist, afin que vos choix restent alignés sur votre plan plutôt que sur un scroll nocturne (fashionabc).
Parallèlement, Anushuabag plaide pour donner à la mode, à la beauté et aux loisirs leurs propres enveloppes afin que vous puissiez en profiter sans culpabilité — et pour laisser ces enveloppes se reporter afin d’économiser pour quelque chose de spécial (Anushuabag). ShoppingDerby ajoute une boucle puissante : utiliser les plateformes de revente et de seconde main pour se débarrasser des pièces peu portées et considérer ces revenus comme la principale source de réapprovisionnement pour de futurs achats tendance (ShoppingDerby).
Mis bout à bout, un système de suivi centré sur les dupes ressemble à ceci :
- chaque achat mode ou beauté est enregistré dans des catégories claires (vêtements, chaussures, accessoires, beauté, expériences) ;
- vous appliquez une règle de réflexion aux achats impulsifs ;
- l’argent de la revente retourne dans le budget style, ce qui rend votre dressing en partie auto‑financé.
Si vous préférez un suivi numérique, un simple outil partagé qui permet à plusieurs personnes d’enregistrer des dépenses, de définir des essentiels récurrents (comme des rendez‑vous beauté réguliers) et de personnaliser les catégories peut faciliter les choses. Par exemple, dans notre propre organisation, nous gardons des catégories séparées pour Vêtements, Beauté, Expériences et Revente‑Entrante pour voir rapidement si les dupes réduisent réellement nos dépenses mensuelles de style.
Règles à copier‑coller : suivi et revente
Règle à copier‑coller – Règle de réflexion
Tout achat mode ou beauté au‑delà de [votre seuil d’achat impulsif] qui ne figure pas sur notre wishlist attend 24–48 heures avant que nous l’achetions.
Règle à copier‑coller – Catégories de suivi
Nous suivons les dépenses de style dans ces catégories :
- Vêtements & chaussures
- Accessoires & sacs
- Beauté & soins
- Expériences
- Revenus de revente
Chaque transaction est étiquetée pour que nous puissions voir :
- quelle part va aux dupes vs originaux ;
- nos estimations de coût par port pour les pièces plus importantes.
Règle à copier‑coller – Boucle de revente
Quand nous revendons ou retournons des articles trouvés en friperie, l’argent va dans notre budget style + beauté, pas dans les dépenses générales. Cet argent est notre principale source de réapprovisionnement pour les achats tendance.
Ensemble, ces règles rejoignent l’image décrite par les sources : un dressing qui s’auto‑finance en partie, où la majeure partie de votre budget va à des dupes à forte valeur et à quelques favoris très portés plutôt qu’à une pile de pièces à peine utilisées.
Étape 7 : acheter comme des chercheurs de la génération Z, pas comme des accros au doom‑scrolling
Les articles consacrés aux consommateurs de la génération Z montrent qu’ils sont à la fois attentifs à leur budget et très sensibles au style, qu’ils réduisent leurs dépenses plus que d’autres groupes tout en adoptant les dupes et les marques moins connues. Point crucial : ils font beaucoup de recherches et préfèrent souvent examiner les articles en personne avant de se décider (The Guardian).
D’autres articles expliquent comment TikTok et les réseaux sociaux ont normalisé la chasse aux dupes pour les chaussures, les bijoux, les parfums et les vêtements d’intérieur, avec des écarts de prix énormes entre l’original et le dupe (Optic Weather; Washington Post). La synthèse de Vogue sur la culture des dupes recommande de s’appuyer sur les listes virales, mais de vérifier la qualité et d’éviter tout ce qui ressemble à une contrefaçon (Vogue).
Vous pouvez adopter ce même état d’esprit :
- utiliser les réseaux sociaux pour trouver des idées, pas pour acheter instantanément ;
- vérifier les dupes viraux en examinant la composition, les avis et les photos clients ;
- chaque fois que possible, essayer les articles en magasin pour vérifier le tombé et le confort, surtout pour les pièces bon marché que vous voulez quand même porter souvent (The Guardian).
Règle à copier‑coller : routine de recherche
Règle à copier‑coller – Rechercher avant d’acheter
Avant d’acheter une marque ou un dupe que nous ne connaissons pas encore, nous :
- lisons plusieurs avis et regardons les photos clients ;
- vérifions, lorsque c’est possible, la composition du tissu ou la liste des ingrédients par rapport à l’original. - Essayons de voir ou d’essayer l’article en personne pour les pièces où l’ajustement est crucial.
Nous considérons les listes de dupes sur les réseaux sociaux comme des pistes, pas comme des instructions.
Cette approche correspond à ce que montrent les sources : des acheteurs qui considèrent les dupes comme un choix normal, étayé par la recherche — et qui les préfèrent souvent même lorsqu’ils pourraient se permettre l’original (Financial Times).
Une seule discussion, des règles communes : un budget centré sur les dupes pour deux
Pour rassembler le tout, voici un script simple que vous et votre partenaire pouvez adapter en une seule conversation. Les sources sur lesquelles nous nous appuyons s’accordent à dire que les plans fonctionnent mieux lorsqu’ils sont clairs, réalistes et axés sur la valeur, pas sur la perfection (Fashion Week Online; fashionabc).
À copier‑coller : notre accord de couple centré sur les dupes
Vue d’ensemble :
Notre budget mensuel style + beauté représente [X] % de notre revenu net combiné, dans le cadre de notre plan 50/30/20.Partagé vs personnel :
- Les essentiels partagés (manteaux, basiques de travail, tenues pour des événements communs) sont payés par notre budget du foyer.
- Les plaisirs personnels sont pris sur le budget style + loisirs propre à chacun.
Réflexes dupe‑first :
- Les pièces tendance et la plupart des chaussures, sacs, bijoux et produits de beauté sont dupe‑first.
- Nous privilégions les dupes d’investissement pour les basiques du quotidien (sacs neutres, bottes classiques, manteaux).
- Les articles de créateur sont des exceptions, autorisées uniquement lorsque nous prévoyons de les porter souvent et que notre budget style peut les absorber.
Wishlist & délai de réflexion :
- Chaque achat prévu est ajouté à une wishlist avant d’acheter.
- Tout achat au‑delà de [votre seuil d’achat impulsif] qui ne figure pas sur la wishlist attend 24–48 heures.
Suivi & revente :
- Nous enregistrons chaque achat de vêtements, chaussures, accessoires, beauté et expériences dans des catégories claires.
- Les revenus de revente retournent dans notre budget style comme principale source de réapprovisionnement pour les pièces tendance.
Dernières questions de discussion
Terminez votre séance de planification avec quelques questions rapides :
- « En regardant ces règles, qu’est‑ce qui vous semble trop strict ? Qu’est‑ce qui vous semble trop lâche ? »
- « Quels prochains achats sommes‑nous impatients de faire en dupes plutôt qu’en originaux ? »
- « Y a‑t‑il une catégorie dans laquelle nous voulons expérimenter un dupe d’investissement cette année (comme un sac ou des bottes) ? »
Le but n’est pas d’éliminer la spontanéité. Vous mettez en place une structure où la plupart de vos décisions de style sont centrées sur les dupes, conscientes du coût par port et équitables entre vous. À l’intérieur de ce cadre, vous pouvez vous détendre, expérimenter et profiter des vêtements et de la beauté — sans laisser ces dépenses engloutir silencieusement l’argent que vous préféreriez consacrer au reste de votre vie ensemble.
Sources :
- Vogue – Le guide des dirigeants de la mode et de la beauté sur les dupes
- Wikipedia – Dupe (produit)
- Guideicon – Dupes de mode abordables qui ressemblent vraiment à des pièces de créateurs
- The Kate Chronicles – Mode avec un petit budget : comment trouver des dupes de qualité
- Optic Weather – 10 dupes de créateurs abordables dont vous avez besoin
- Real Simple – Sac épaule souple tressé à la main en cuir italien de Quince
- GOBankingRates – 10 meilleurs dupes bon marché pour des articles de luxe et de créateurs
- The Washington Post – L’appétit des consommateurs pour les marques de distributeur et les « dupes » augmente dans la chasse aux économies
- Financial Times – L’essor des dupes
- The Guardian – Fans de centres commerciaux mais contraints par le budget : les acheteurs de la génération Z façonnent l’avenir du commerce de détail
- Fashion Week Online – Fashion Savvy : comment calculer votre limite de dépenses mensuelles et éviter de trop dépenser
- Anushuabag – Comment budgéter la mode, la beauté et les loisirs — sans culpabiliser
- fashionabc – Quand la mode rencontre la finance : conseils budgétaires pour construire une garde‑robe stylée
- ShoppingDerby – 10 conseils malins de planification budgétaire pour les amateurs de mode 2025
- WalletHub – Quel budget devrais‑je consacrer aux vêtements ?

