Comment contrer la funflation avec un modèle de budget Ticket‑Travel‑Treats

Author Lina

Lina

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S’amuser signifiait autrefois « prendre un billet pas cher et partir ».
Aujourd’hui, un seul concert ou match peut ressembler à de petites vacances pour votre compte bancaire.

Au cours des dernières années, la « funflation » a fait grimper le prix des billets et des coûts associés bien plus vite que l’inflation générale. Aux États‑Unis, les prix d’entrée pour les événements sportifs ont bondi de 25,1 % sur un an en octobre 2023, devenant la catégorie qui augmente le plus vite dans le panier de l’inflation alors que les fans se sont rués sur les expériences post‑pandémie. Dans le même temps, les billets de cinéma, de théâtre et de concert ont augmenté d’environ 20 % depuis 2021, et un rapport sur les dépenses de loisirs note que l’indice des billets d’entrée est globalement environ 26 % plus élevé qu’en 2021.

Les enquêtes montrent à quel point les gens sont partagés face à cette situation :

  • Une étude Deloitte de 2024 a montré que 61 % des consommateurs américains avaient participé à au moins un événement en direct au cours des six mois précédents, pour une moyenne de sept événements, mais que près de 60 % avaient renoncé à quelque chose qu’ils voulaient faire parce que c’était trop cher.
  • Une enquête de 2023 du SportsBusiness Journal et du Wall Street Journal a révélé que près de 60 % des répondants réduisaient leurs dépenses de divertissement en direct, 37 % déclarant ne pas pouvoir suivre les prix, et plus de 20 % prêts à s’endetter pour continuer à assister aux événements. Environ 26 % ne dépensent désormais rien pour le divertissement en direct, contre 16 % avant la pandémie, alors même que les dépenses totales de billets devaient atteindre 95 milliards de dollars en 2023.
  • Bankrate rapporte que 38 % des Américains sont prêts à s’endetter pour des loisirs en 2024—27 % pour les voyages, 14 % pour les sorties au restaurant et 13 % pour le divertissement en direct—alors que les taux d’intérêt des cartes de crédit frôlent les 21 %. Une enquête de suivi a montré qu’environ 31 % sont toujours prêts à s’endetter pour des voyages, des sorties ou du divertissement en direct, même si plus de la moitié s’attendent à dépenser moins pour les « achats plaisir ».

Les gens veulent donc toujours profondément vivre des expériences en direct et voyager—mais ils sont serrés, et il est très normal aujourd’hui de ressentir la pression de sortir sa carte et de s’inquiéter plus tard.

La bonne nouvelle : vous n’êtes pas obligé de combattre la funflation en sacrifiant le fun. Vous pouvez la combattre en changeant la façon dont vous budgétez ce fun.

Cet article vous présente un modèle de budget Ticket‑Travel‑Treats—une façon simple de :

  • Aligner vos dépenses loisirs sur votre vraie vie (sans culpabilité).
  • Prévoir concerts, voyages et petits extras comme du « fun payé cash » plutôt que de s’appuyer sur de la dette à taux élevé.
  • Faire des arbitrages à vos conditions : moins d’événements mais meilleurs, des voyages plus malins, et des extras qui ne font pas exploser tout le budget.

Pourquoi le fun semble si cher aujourd’hui

Les différentes sources dressent un tableau assez clair de la funflation :

  • Les billets eux‑mêmes sont plus chers. Un article de CNBC sur les événements sportifs souligne que les prix d’entrée aux événements sportifs ont augmenté de 25,1 % sur un an en octobre 2023—bien plus vite que l’inflation générale.
  • Les concerts et spectacles coûtent plus cher aussi. Un autre article de CNBC indique que les billets de cinéma, de théâtre et de concert ont augmenté d’environ 20 % depuis 2021, alors même que les fans prévoient toujours d’assister à plusieurs spectacles et de dépenser 100 à 1 000 $ en billets en 2025. Certains membres de la génération Z et des millennials sont prêts à s’endetter pour des événements de destination.
  • Les frais se rajoutent discrètement. Une analyse du Guardian portant sur 52 concerts au Royaume‑Uni a découvert des majorations de billets moyennes de 25 % sur Ticketmaster et 30 % sur Eventim, certains événements atteignant 41 % au‑dessus de la valeur faciale à cause des frais de réservation, de salle et de traitement. Une grande partie de ces frais ne va pas aux artistes.
  • La revente et les places premium montent encore plus haut. Des références de prix pour 2025 montrent que les prix de revente typiques tournent autour de 206 $ pour une grande tournée de hip‑hop, environ 290 $ pour des billets de playoffs NBA (en hausse de 14 % sur un an), et des places premium au bord de la scène dépassant 1 700 $ pour les plus grandes tournées.

En plus de ça, les systèmes de billetterie peuvent utiliser la tarification dynamique, et le marché est fortement concentré. La Federal Trade Commission américaine et plusieurs États poursuivent Ticketmaster/Live Nation, les accusant de pratiques trompeuses qui gonflent les prix et impliquent des revendeurs. On estime que Ticketmaster contrôle plus de 80 % de la billetterie primaire et a traité 82,6 milliards de dollars de dépenses de billets de consommateurs entre 2019 et 2024. Les régulateurs ont déjà introduit une interdiction des « junk fees » qui impose l’affichage du prix tout compris dès le départ, pour que vous voyiez le total (billet plus frais) plus tôt dans le processus.

Cette transparence aide—mais elle ne rend pas magiquement les prix bas. La conclusion réaliste des sources, c’est :

Attendez‑vous à ce que les billets restent chers et planifiez en fonction des prix tout compris (valeur faciale + 25–40 % de frais), et pas seulement du prix de base.

Pendant ce temps, l’inflation liée aux voyages est plus contrastée :

  • Le prix moyen d’un billet d’avion intérieur aux États‑Unis en 2024 était d’environ 384 $, soit 2,3 % de moins qu’en 2023 et environ 5 % en dessous du pic de 2022, même si les tarifs restent environ 20 % plus élevés qu’en 2020. En termes réels, le prix des billets d’avion est même légèrement inférieur à celui de 2019.
  • Mais globalement, les voyages paraissent toujours chers parce que l’hébergement, la nourriture et les activités s’additionnent. Des guides d’American Express et de GoBankingRates décrivent comment une inflation générale plus élevée (environ 4,1 % en 2023) rend de nombreuses activités liées au voyage plus coûteuses, même si les vols eux‑mêmes se sont un peu calmés.

Nous vivons donc dans un monde où :

  • Les événements en direct ont augmenté bien plus vite que la moyenne, surtout si l’on inclut les frais.
  • Les voyages sont sous pression, mais un bon choix de dates, d’itinéraires et d’options permet de les garder maîtrisables.
  • La dette pour le fun est culturellement normalisée, même si les enquêtes et les taux d’intérêt élevés montrent que c’est risqué et stressant.

C’est précisément là qu’un budget Ticket‑Travel‑Treats peut vous aider.


L’idée Ticket‑Travel‑Treats en une phrase

Au lieu de réagir à chaque tournée, match ou promotion de vol, vous :

Réservez une « part fun » fixe de votre revenu, puis vous la répartissez entre trois enveloppes : Ticket, Travel et Treats.

  • Ticket = les coûts d’entrée aux événements en direct (concerts, sports, théâtre, festivals, journées au musée).
  • Travel = le transport, l’hébergement et les besoins de base sur place (nourriture, transports locaux).
  • Treats = les petits plus : merchandising, tenues, repas supplémentaires, activités annexes.

Vous épargnez ensuite en avance dans chaque enveloppe—via des fonds de réserve ou la budgétisation par enveloppes—et vous ne dépensez que ce qui se trouve dans l’enveloppe, en cash (ou avec une carte que vous remboursez intégralement), sans créer de nouvelle dette.

Ce cadre s’appuie sur plusieurs éléments issus des sources :

  • Un éducateur en finances familiales suggère de consacrer 2,5–10 % des dépenses totales à une catégorie « Loisirs et voyages » globale, couvrant concerts, sorties entre amis, loisirs, jeux, entrées de musées, parcs, repas à l’extérieur (si ce n’est pas dans l’alimentation) et tous les coûts de voyage.
  • Un guide de budget de voyage propose de consacrer environ 5–10 % du revenu annuel net aux voyages uniquement, et montre comment cela peut se traduire par un petit menu de voyages (par exemple, avec 30 000 $ de revenu net, environ 1 500 à 3 000 $ par an pourraient financer 2–3 week‑ends prolongés plus un voyage national modeste ou un voyage international occasionnel).
  • Un guide sur « l’argent plaisir » place les loisirs clairement dans la catégorie “envies” (30 %) de la règle classique 50/30/20 et insiste sur le fait que budgéter le fun réduit la culpabilité et les excès, et doit pouvoir évoluer dans le temps.
  • Des enquêtes de Bankrate et d’autres montrent que, si beaucoup de gens prévoient de dépenser moins pour le fun, une minorité significative se sent toujours poussée vers la dette à taux élevé pour les expériences.

Les sources ne donnent pas une formule unique et précise pour répartir Tickets vs Travel vs Treats, donc le modèle ci‑dessous est volontairement léger et ajustable. L’objectif n’est pas un calcul parfait ; c’est de donner à votre fun futur une voie claire pour qu’il n’écrase pas le loyer, les courses ou l’épargne.


Étape 1 : Choisissez votre « part fun » (sans tableur)

Première décision : quelle part de votre revenu laisserez‑vous à la funflation ?

Les guides de budget axés sur l’éducation suggèrent :

  • 2,5–10 % des dépenses totales pour l’ensemble loisirs et voyages.
  • Dans le cadre plus large d’une approche 50/30/20, où 30 % de votre revenu va aux « envies » (argent plaisir, repas à l’extérieur, achats non essentiels), et où Ticket‑Travel‑Treats est une partie structurée de cette tranche.

Un guide de budget de voyage zoome ensuite davantage et propose 5–10 % du revenu annuel net spécifiquement pour les voyages. Il montre qu’avec 30 000 $ de revenu net, cela pourrait raisonnablement couvrir quelques escapades et un voyage plus important, si vous planifiez en conséquence.

Les fourchettes sont volontairement larges pour s’adapter à votre réalité. Vous pouvez viser le bas (2,5–5 %) si :

  • Votre loyer ou vos frais de scolarité sont élevés.
  • Vous vous concentrez sur le remboursement de dettes.
  • Vous préférez protéger votre épargne pour l’instant.

Vous pouvez viser le haut (7–10 %) si :

  • Vos dépenses essentielles et votre épargne sont déjà stables.
  • Les événements en direct et les voyages sont vos principaux « grands plaisirs ».

Mini‑expérience : bilan fun de 10 minutes

  1. Notez votre revenu mensuel net (après impôts).
  2. Choisissez un pourcentage dans la fourchette 2,5–10 % qui vous semble réaliste.
  3. Multipliez et notez le résultat comme votre plafond mensuel Ticket‑Travel‑Treats.
  4. Listez rapidement vos grands projets fun pour les prochains mois (un ou deux concerts, un voyage, un festival).
  5. Demandez‑vous : Ce plafond semble‑t‑il serré mais jouable, ou complètement irréaliste ?
    • S’il semble irréaliste, rapprochez‑vous de 2,5 %.
    • S’il semble très confortable, vous pouvez le réduire un peu et envoyer la différence vers l’épargne ou le remboursement de dettes.

Vous avez maintenant un chiffre qui protège le reste de votre budget. Il est temps d’en faire un modèle.


Le modèle de budget Ticket‑Travel‑Treats

Utilisez‑le une fois par an ou par semestre, puis revoyez‑le chaque fois que vos projets changent.

Vous pouvez le remplir sur papier, dans un simple tableur, ou dans un outil de suivi qui vous permet d’étiqueter des catégories. Une application de saisie rapide comme Monee peut rendre ça pratique en vous laissant enregistrer un montant, une catégorie et une courte note en quelques taps, puis voir un aperçu mensuel clair—sans pubs ni traceurs—pour que votre plan Ticket‑Travel‑Treats reste connecté à la réalité.

1. Fixez votre plafond annuel ou semestriel

  1. Écrivez votre revenu net annuel (ou votre revenu net pour les six prochains mois) :
    Revenu net : ______
  2. Choisissez votre pourcentage Loisirs & Voyages dans la fourchette 2,5–10 % :
    % pour Ticket‑Travel‑Treats : ______
  3. Multipliez pour obtenir votre total Ticket‑Travel‑Treats :
    Budget annuel / semestriel Ticket‑Travel‑Treats : ______

Si vous préférez raisonner au mois :

  • Divisez ce montant par 12 (ou par la durée de votre semestre) pour obtenir :
    Contribution mensuelle Ticket‑Travel‑Treats : ______

C’est votre réserve maximale de fun, donc vous n’avez plus à deviner si un billet ou un voyage est « trop » cher—vous le comparez à ce chiffre.

2. Répartissez en enveloppes Ticket, Travel et Treats

Les sources ne prescrivent pas une répartition exacte, mais elles donnent des indices sur les coûts typiques des billets :

  • Deloitte indique une dépense moyenne déclarée d’environ 150 $ en billets pour les concerts et 132 $ pour les sports professionnels.
  • Les références de prix montrent des moyennes de revente au‑delà de 200 $ pour les tournées populaires et environ 290 $ pour des matchs de playoffs, avec des places premium bien plus chères.
  • Des enquêtes sur le « tourisme de passion » vers des événements de destination montrent que les fans dépensent parfois plus de 1 000 $ par voyage en billets, transport, hébergement et tenues, et que presque deux voyageurs sur cinq parmi la génération Z et les millennials ont déjà dépensé jusqu’à 5 000 $ uniquement en billets pour des événements de destination.

Servez‑vous de ces repères lorsque vous décidez comment répartir votre réserve. Sur votre modèle, remplissez :

  • Enveloppe Ticket (concerts, sports, spectacles) : ______
  • Enveloppe Travel (transport, hébergement, besoins sur place) : ______
  • Enveloppe Treats (merchandising, tenues, activités extra, repas au resto) : ______

Vous pouvez rester très simple :

  • Si vous vous intéressez surtout aux événements locaux, mettez plus dans Ticket.
  • Si votre rêve est un grand voyage, privilégiez Travel.
  • Si vous dépassez souvent votre budget à cause du merch, des tenues et des restos, donnez à Treats une ligne réaliste plutôt que de faire comme si vous n’alliez rien dépenser.

Quels que soient les chiffres choisis, assurez‑vous que Ticket + Travel + Treats = votre plafond fun total.

3. Planifiez événements et voyages comme des « mini‑projets »

Ensuite, listez ce que vous voulez raisonnablement faire sur les 6–12 prochains mois :

Créez un tableau simple comme celui‑ci :

Event or trip Month Ticket (all‑in) Travel Treats Saved so far Monthly saving needed
____________ _____ _______________ ______ ______ ____________ _____________________
____________ _____ _______________ ______ ______ ____________ _____________________
____________ _____ _______________ ______ ______ ____________ _____________________

Lorsque vous remplissez Ticket (all‑in), utilisez ce que l’on sait grâce le Guardian et les rapports réglementaires :

  • Regardez le prix final frais inclus, pas seulement la valeur faciale. Une hypothèse raisonnable tirée de l’analyse est 25–40 % en plus du prix de base.
  • Si vous envisagez la revente ou des places premium, gardez en tête des repères comme 200 $+ de moyenne en revente et 1 700 $ pour certaines places premium au bord de la scène. Ce sont clairement des dépenses « exceptionnelles ».

Au fur et à mesure que vous ajoutez des événements et des voyages :

  • Additionnez la colonne Ticket et comparez‑la à votre enveloppe Ticket.
  • Faites pareil pour Travel et Treats.
  • Si une colonne dépasse son enveloppe, vous pouvez :
    • Supprimer un événement,
    • Revoir à la baisse (places moins chères, voyage plus court, moins d’extras), ou
    • Le repousser jusqu’à avoir épargné davantage.

C’est comme ça que vous évitez de rejoindre le groupe « dettes pour le fun » identifié dans les enquêtes.


Étape 2 : Construisez un plan Ticket qui résiste à la funflation

Les prix des billets et les frais sont là où la funflation frappe le plus fort ; votre stratégie Ticket doit donc être lucide.

D’après les sources :

  • Les prix d’entrée aux événements sportifs ont augmenté de 25,1 % sur un an à un moment donné.
  • Le prix des événements en direct en général a augmenté d’environ 20–26 % depuis 2021.
  • On observe des dépenses moyennes en billets d’environ 150 $ pour les concerts et 132 $ pour les sports professionnels.
  • Beaucoup de gens prévoient toujours d’assister à plusieurs spectacles et sont prêts à s’endetter pour eux.

Mini‑expérience : « Combien de soirées à 150 $ ? »

  1. Regardez le total de votre enveloppe Ticket pour l’année.
  2. Divisez par 150—une approximation tirée de l’enquête Deloitte pour un budget typique de concert.
    Enveloppe Ticket ÷ 150 = nombre de grandes soirées
  3. Décidez combien de ces « soirées à 150 $ » vous voulez vraiment consacrer :
    • À une ou deux grandes tournées,
    • À quelques spectacles ou matchs locaux,
    • Ou à un mélange des deux.

Vous découvrirez peut‑être que votre vraie limite ressemble à :

« Un gros concert, un gros match et quelques soirées locales moins chères. »

C’est très courant aujourd’hui. Une enquête de 2023 a montré que près de 60 % des personnes réduisent leurs dépenses de divertissement en direct, alors même que la dépense totale en billets reste élevée.

Places premium et événements de destination

Si vous visez une place premium ou un billet de revente :

  • Rappelez‑vous que les moyennes de revente sont souvent dans les basses centaines de dollars et que les places premium se situent dans les hautes centaines ou au‑delà de mille dollars.
  • Des reportages sur des événements de destination comme la tournée Eras de Taylor Swift montrent que les fans dépensent souvent plus de 1 000 $ par voyage une fois qu’on inclut transports, hébergement et extras, et certaines enquêtes indiquent que deux voyageurs sur cinq parmi la génération Z et les millennials ont déjà dépensé jusqu’à 5 000 $ en billets seuls.

Traitez ce type d’achat comme un objectif de voyage majeur :

  • Considérez‑les comme des plaisirs une fois par an (ou moins).
  • Financez‑les à l’intérieur des enveloppes Ticket et Travel plusieurs mois à l’avance.
  • N’achetez que lorsque le montant nécessaire est déjà épargné, pas avec une carte de crédit que vous prévoyez de rembourser « un jour ».

Étape 3 : Construisez un plan Travel adapté à votre vie

Les coûts de voyage sont sous pression mais restent plus gérables que les billets si vous planifiez.

D’après les sources sur le voyage :

  • Le prix moyen des billets d’avion intérieurs a un peu baissé par rapport au pic de 2022 et est même légèrement inférieur à 2019 en termes réels, malgré un niveau environ 20 % plus élevé qu’en 2020.
  • Les guides de voyage recommandent :
    • De fixer un budget voyage avant de réserver.
    • De viser le remboursement intégral du voyage dès l’échéance de la carte de crédit.
    • D’utiliser des miles et points accumulés.
    • De voyager en saison intermédiaire plutôt qu’en haute saison.
    • De raccourcir les séjours plutôt que de dépasser le budget.
    • De prévoir certains repas en autonomie.
    • D’optimiser les frais de bagages en soute et de location de voiture.
    • De commencer à épargner pour le prochain voyage pendant le voyage en cours.
  • Un cadre de budget de voyage suggère de consacrer 5–10 % du revenu aux voyages, et traduit cela en menus concrets de week‑ends et de voyages plus longs selon les niveaux de revenu.

Dans votre modèle Ticket‑Travel‑Treats :

  • Utilisez votre enveloppe Travel comme plafond strict pour tous les voyages de l’année.
  • Pour chaque voyage de votre tableau, détaillez :
    • Le coût estimé des vols ou trains (en vous appuyant sur les tendances actuelles),
    • L’hébergement,
    • La nourriture de base et les transports sur place.

Puis appliquez les tactiques des sources :

  • Si le total d’un voyage dépasse votre enveloppe Travel, vous pouvez :
    • Partir en saison intermédiaire plutôt qu’en haute saison,
    • Raccourcir le séjour d’un jour ou deux,
    • Remplacer certains repas au restaurant par des options préparées par vous‑même,
    • Choisir des itinéraires et des dates qui reflètent la tendance plus modérée de l’inflation des billets d’avion.

L’idée n’est pas de ne plus voyager. C’est de faire rentrer vos voyages dans la part que vous avez déjà décidée, pour ne pas rejoindre ceux qui prennent de la dette à taux élevé pour leurs vacances.


Étape 4 : Protégez vos Treats (pour qu’ils ne mangent pas tout le budget)

Les Treats sont ce qui rend les expériences mémorables—hoodies, tenues, bons repas, activités annexes. C’est aussi là que les budgets explosent silencieusement.

Les sources sur l’accessibilité des voyages conseillent :

  • De privilégier les activités gratuites ou peu coûteuses comme la randonnée, les balades à pied et certaines activités nautiques non encadrées.
  • D’utiliser des outils comme AllTrails ou GoPaddling, ainsi que des recherches avant le départ, pour trouver des options économiques.
  • De se concentrer sur ces points d’ancrage bon marché afin que des billets déjà onéreux n’impliquent pas automatiquement des extras tout aussi onéreux.

Dans votre modèle, l’enveloppe Treats existe pour éviter de prétendre que vous ne dépenserez rien en extras. À la place, vous :

  • Donnez à Treats un montant réel.
  • Planifiez un nombre limité :
    • D’achats de merch,
    • De tenues ou rendez‑vous beauté pour les événements,
    • De repas supplémentaires,
    • D’activités payantes.

Mini‑expérience : la liste d’échanges low‑cost

Pour chaque voyage ou grand événement de votre tableau :

  1. Listez un plaisir payant que vous ajouteriez normalement (par exemple, une excursion payante de plus ou un dîner très cher).
  2. À côté, notez une alternative gratuite ou peu coûteuse (une randonnée, une balade auto‑guidée, un pique‑nique, un parc local).
  3. Engagez‑vous à faire au moins un échange low‑cost par événement ou voyage.

Cela ne signifie pas « aucun extra ». Cela signifie simplement que votre enveloppe Treats soutient les un ou deux plaisirs dont vous vous souviendrez vraiment, au lieu de dizaines que vous oublierez mais devrez quand même rembourser.


Étape 5 : Faites‑en du fun payé cash (et suivez‑le légèrement)

La tension principale dans les enquêtes est claire :

  • Une grande partie des gens s’attend à dépenser moins pour le fun.
  • Mais environ un tiers est toujours prêt à s’endetter pour les voyages, les sorties et le divertissement en direct.
  • Les ménages plus jeunes et à revenu plus élevé, ainsi que certains groupes comme les parents de jeunes enfants, sont particulièrement susceptibles d’emprunter pour le fun.

Pour éviter la spirale de la dette discrétionnaire, le modèle Ticket‑Travel‑Treats fonctionne mieux avec un état d’esprit “cash‑only” :

  • Vous alimentez des fonds de réserve (ou « enveloppes ») Ticket, Travel et Treats chaque mois.
  • Vous ne dépensez que ce qui est déjà là.
  • Si le fonds est vide, l’événement ou le voyage attend.

Vous pouvez le faire :

  • Avec de vraies enveloppes et du cash.
  • Dans un tableur basique avec trois totaux.
  • Ou avec une application simple de suivi des dépenses.

Un outil comme Monee est utile ici parce qu’il :

  • Vous permet de saisir vos achats rapidement avec juste le montant, la catégorie et une note facultative.
  • Vous offre une vue mensuelle claire, pour voir si Ticket, Travel et Treats restent dans votre plafond.
  • Facilite la gestion des foyers partagés, afin que colocataires, partenaires ou amis puissent enregistrer les billets et frais de voyage communs au même endroit—sans pubs, traceurs ni inscription forcée.

Quel que soit le système choisi, l’objectif est le même : voir les chiffres assez souvent pour réduire les mauvaises surprises.


Mettre le tout en pratique : un mois à la fois

Voici à quoi peut ressembler un mois typique en utilisant le modèle et les mini‑expériences ci‑dessus :

  1. Début de mois

    • Transférez le montant prévu dans vos enveloppes Ticket, Travel et Treats.
    • Passez cinq minutes à mettre à jour votre tableau d’événements et de voyages à venir.
  2. Pendant le mois

    • Avant d’acheter un billet, regardez votre enveloppe Ticket et le nombre de « soirées à 150 $ » que vous avez décidé à l’avance.
    • Quand une opportunité de voyage se présente, vérifiez si elle rentre dans l’enveloppe Travel et appliquez au moins une tactique d’économie (dates, durée, repas autonomes).
    • Pour chaque grand projet, engagez‑vous sur un échange Treats low‑cost.
  3. Fin de mois

    • Notez ce que vous avez réellement dépensé pour Ticket, Travel et Treats.
    • Si vous avez dépassé une enveloppe, ajustez la contribution du mois suivant ou annulez un projet futur.
    • Si vous avez dépensé moins que prévu, faites rouler l’excédent vers quelque chose de plus grand (comme un événement de destination) au lieu de le laisser se diluer dans des dépenses aléatoires.

Avec le temps, vous aurez une réponse plus claire à des questions comme :

  • « Combien de grands concerts puis‑je réellement me permettre chaque année ? »
  • « À quoi ressemble un menu de voyages réaliste à mon niveau de revenu ? »
  • « Combien de merch et d’extras rentrent dans mon enveloppe Treats sans regret ensuite ? »

Toutes les sources vont dans la même direction : les expériences deviennent plus chères, mais une planification réfléchie vaut mieux que des dépenses impulsives. En réservant une part spécifique Ticket‑Travel‑Treats—intégrée dans un cadre plus large type 50/30/20—vous protégez vos dépenses essentielles et vos objectifs tout en laissant de la place pour les concerts, voyages et extras qui vous tiennent vraiment à cœur.

La funflation ne disparaîtra pas demain. Mais avec un modèle simple et répétable, vous pouvez décider quelles parts du phénomène vous acceptez de payer—et en profiter en cash, en pleine conscience.


Sources :

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